RSS

Archives de Catégorie: Théatre

Feu la mère de Madame, de Georges Feydeau

Cela aurait pu être une nuit tranquille. Madame se couchait, Madame s’endormait, Madame rêvait…Mais au lieu de cela, Monsieue rentre, éméché, du bal des Quat’-Z-arts. Scène de ménage. Madame en appelle à sa bonne, Annette, pour témoigner en faveur de sa beauté. Scène épique! Et l’on frappe à la porte pour annoncer la mort de la mère de Madame. Scène tragique…

Les retournements de situation se succèdent et mieux vaut patienter jusqu’au baisser du rideau pour s’assurer des évènements. Une fois encore, le Ciel peut attendre!

 
Poster un commentaire

Publié par le juillet 16, 2007 dans Théatre

 

Le Misanthrope, de Molière

Alceste est un mélancolique qui s’aveugle sur lui-même pour mieux condamner les autres. Placé dans une situation sociale comique, amoureux d’une coquette, Célimène, il voit défiler tous les types humains qu’il réprouve. Molière a enfermé toute une époque dans un salon mondain, le portrait d’un milieu où le Misanthrope fait figure d’attardé, où il a raison et se met dans son tort.

La profondeur de cette pièce est dans la mise en question implicite d’une norme qui, dans sa prétention à dépasser les contradictions humaines s’éloigne de la vérité. Molière a fait de ces contradictions mêmes la substance de la comédie, prenant le risque de priver le public de la gaieté qui naît des solutions fictives pour lui offrir ce plaisir plus subtil qu’apporte l’intelligence de la complexité et des ambiguités de la vie.

 
Poster un commentaire

Publié par le juillet 16, 2007 dans Théatre

 

Le cid, de Pierre Corneille

 » Rodrigue, as-tu du coeur ? Tout autre que mon père l’éprouverait sur l’heure…  » Qui de nous n’a pas été bercé par l’épopée du Cid ? Noble, vaillant, sans égal, sans rival. Amoureux de Chimène, aimé en retour, accablé par le sort, car pour sauver l’honneur de sa famille il lui faut perdre une maîtresse. L’affront est rude. Un soufflet ! Homme de coeur, Rodrigue ne peut que venger son père d’un tel outrage. A son tour, Chimène demande justice.  » Tu t’es, en m’offensant, montré digne de moi, je me dois, par ta mort, montrer digne de toi.  » Cruel conflit entre devoir et passion qui pousse les deux amants à s’opposer. A tant de grandeur d’âme, le Ciel ne peut être insensible… De là vient l’expression: Faire un choix cornélien.

 
Poster un commentaire

Publié par le Mai 22, 2007 dans Théatre

 

Antigone, de Jean Anouilh

 » Ô malheureuse enfant d’un père malheureux ! Le front tranquille et fier, quoique ton cœur frissonne, Serais-tu sous le coup de l’édit rigoureux ? As-tu bravé celui qui jamais ne pardonne ?  » Antigone doit mourir. Elle le savait. En choisissant d’offrir une sépulture à son frère, c’est une corde qu’elle glissait autour de son cou. Mais la fille d’Œdipe a décidé d’obéir à la loi des dieux, non à celle des hommes. Pas même Hémon, son amant, ne pourra la détourner de son funeste destin.

 
1 commentaire

Publié par le Mai 22, 2007 dans Théatre

 

La double inconstance, de Marivaux

Arlequin et Silvia, jeunes villageois, sont amoureux l’un de l’autre. Mais le Prince aime Silvia et, pour la conquérir, doit détourner d’elle Arlequin. Il charge donc Flaminia, une grande dame de la cour, de séduire le jeune homme. En 1723, La Double Inconstance voit ainsi se défaire le couple d’Arlequin et de Silvia qui, trois ans plus tôt, dans Arlequin poli par l’amour, avait su résister aux intrigues d’une puissante Fée qui s’était éprise du jeune homme. La seconde comédie serait-elle donc la suite pessimiste et désabusée de la première ? Sans doute non. Il y avait une sorte de vérité dans l’amour d’Arlequin et de Silvia au début de la Double Inconstance : ils en ont découvert une autre à la fin. Car comme toujours chez Marivaux, au-delà des masques et des feintes, il s’agit pour chacun de mieux comprendre ce qu’il est.

 
Poster un commentaire

Publié par le Mai 22, 2007 dans Théatre

 

Le jeu de l’amour et du hasard, de Marivaux

Pour juger de la qualité du fiancé qu’on voudrait lui imposer, Silvia prend la place de Lisette, sa servante. Mais Dorante, le fiancé, a eu la même idée de son côté… Le dispositif ainsi truqué, la partie commence : jeu de l’amour, mais surtout jeux de l’esprit, marivaudage grâce auquel la vérité va triompher de l’apparence et l’amour de la raison. Assis dans son rôle de confident, le spectateur, seul à savoir que qui croit tromper est trompé à son tour, est seul à saisir l’allusion au vol. Émerveillé, il fait le compte des coups.Dans un ballet de déguisements où le faux sert le vrai, Marivaux célèbre le triomphe de l’amour sur les apparences. Chassé-croisé amoureux à la mécanique sans faille, Le jeu de l’amour et du hasard conjugue avec bonheur la réflexion sociale et la légèreté insouciante des émois de jeunesse.

 
1 commentaire

Publié par le Mai 22, 2007 dans Théatre

 

Les caprices de Marianne, de Alfred de Musset

Marianne ? Oh ! la vertu incarnée : fidèle à son vieux mari, indifférente à l’amour de Coelio… du moins pour l’instant ! Car il suffit que son prétendant fasse mine de l’avoir oubliée, et voilà qu’elle se sent prête à céder ! Elle résiste un jour, s’offre le suivant… La capricieuse Marianne fait décidément tout pour troubler son amoureux.
II faut dire qu’avec ses beaux discours, son cousin Octave lui tourne la tête ! Mais se doute-t-elle que, de malentendus en quiproquos, cette affaire pourrait bien virer au tragique ? Et ici, qu’advient-il de Rosette, cette pauvre paysanne qu’a séduite Perdican pour se venger d’une Camille trop orgueilleuse ? A trop badiner avec l’amour, il risque de fuir pour toujours.

 
Poster un commentaire

Publié par le Mai 21, 2007 dans Théatre

 

Hamlet, de Shakespeare

 » II y a quelque chose de pourri au royaume du Danemark !  » Le soir venu, le spectre du roi défunt hante les brumes du château d’Elseneur. II crie vengeance. Honte à son frère Claudius, le lâche assassin ! Hamlet, son fils, a promis… Ce crime ne restera pas impuni. Mais au bord du gouffre, le voilà qui vacille :  » Être ou ne pas être ?  » Jeu de miroirs, faux-semblants… Théâtre dans le théâtre… Folie simulée ou véritable démence ? Le meurtre est pourtant bien réel. Et la mort d’Ophélie annonce d’autres désastres. Au cœur de la tragédie jaillissent alors les voix mystérieuses du pouvoir et de la guerre, de l’amour et de la mort. La poésie de Shakespeare fuse à chaque instant en vocalises sublimes, composant ici le mythe universel d’une humanité confrontée à ses propres démons..

 
1 commentaire

Publié par le Mai 21, 2007 dans Théatre

 

Macbeth, de William Shakespeare

 » Est-ce un poignard que je vois là, devant moi, la poignée vers ma main ? Viens, que je te saisisse !  » Les sorcières ont-elles dit vrai ? Aveuglé par l’ambition, Macbeth sera-t-il l’assassin de son bienfaiteur ? Pour prendre place sur le trône d’Écosse, tuera-t-il son plus fidèle ami ? Au bord du drame, une force le pousse, une autre le retient… Misérables scrupules ! Lady Macbeth sait en venir à bout. Excitant les passions obscures, elle force le destin. Et l’irréparable s’accomplit… Voici que des spectres apparaissent. Sur les mains de lady Macbeth, le sang refuse de s’effacer. On dit que les pierres ont bougé. Que les arbres ont parlé. L’ordre des choses est inversé. Les ténèbres envahissent la raison…  » Où en est la nuit ? À l’heure indécise de sa lutte avec le matin…

 
Poster un commentaire

Publié par le Mai 21, 2007 dans Théatre

 

Peines d’amour perdues, de William Shakespeare

Ferdinand, Roi de Navarre, et trois de ses compagnons, Biron, Longueville et Du Maine, se rencontrent et discutent de leurs projets spirituels. Ils font le serment de se consacrer entièrement à la philosophie et de renoncer à toute aventure frivole, pour les années à venir. Cependant, ces projets sont mis à mal lorsqu’arrivent la Princesse de France et trois de ses dames de compagnie, Rosaline, Maria et Catherine. Les hommes en tombent éperdument amoureux et ont quelques difficultés à repecter leur pacte.

Cette pièce est souvent considérée comme l’une des plus flamboyantes des pièces spirituelles de Shakespeare. Elle regorge de jeux de mots sophistiqués, calembours, références littéraires et subtils pastiches des formes poétiques de l’époque.

 
Poster un commentaire

Publié par le Mai 21, 2007 dans Théatre